L’activité physique d’endurance, de force ou de précision avec ou sans compétition peut emmener un sportif à se blesser et donc l’empêcher de courir ou s’entraîner. Si la douleur se présente, son geste technique est appelé à se modifier avec conséquence sur la performance.
Le podologue s’attachera à déterminer :
- Quand et à quel moment apparaît la douleur ?
- Quelle préparation ou compétition, pour quel geste ?
- Quel terrain, quelle chaussure ?
Il faudra étudier le déroulé du pas au cabinet à l’aide du tapis électrique et caméras pour comprendre la foulée du patient.


Ici, la hanche est toujours fléchie et le sportif ne pédale jamais en varum (externe) (X4)
Sport multidirectionnel où l’on retrouve deux types d’efforts : prolongés d’intensité faible et brefs d’intensité forte. Le podologue devra distinguer quand se créé la douleur, et comment se présente la course : frontale ou par déplacements latéraux…
Le joueur passe les 3/4 du temps sur ses avant-pieds avec une dynamique telle que accélération/amplitude/explosion. Sur les talons, le joueur est au repos et c’est déjà trop tard pour trouver de l’explosivité. Les appuis sont simultanés et alternatifs pour éviter l’adversaire et sortir d’un écran.
Le terrain dur est traumatisant et blessant avec impossibilité de glisser. Les blessures sont moindres sur terre battue ou gazon avec un rebond bas et des échanges courts. On retrouve une triple flexion articulaire cheville/genou/hanche souvent responsable d’un syndrome rotulien. L’avant pied est le pivot rotatoire avec une mise en extension. (X7)
Au cabinet, le podologue regarde le coureur de face et de profil pour voir le positionnement des phases du pas : talon/plante/pointe. La foulée et la suspension peuvent varier dans le temps. Le coureur augmente son poids de corps entre le passage de l’amorti à la propulsion et non à la pose du talon.
